© Joakim Lebrun, agence TomasVajda architectes.

Comme chez soi… ou presque,
à l’Ehpad du Parc à Maisons-Laffitte

En mars dernier, le groupe DomusVi a inauguré la résidence du Parc à Maisons-Laffitte (Yvelines).

 

L’établissement accueille 77 résidents autonomes, semi-autonomes ou dépendants et dispose d’une unité Alzheimer de 14 places. Un projet architectural réalisé par l’agence ThomasVajda Architectes. « Au rez-de-chaussée sont regroupés les services administratifs, la lingerie, la salle du kiné et la salle de l’ergothérapeute. Les résidents sont répartis sur trois étages en fonction de leur perte d’autonomie afin de permettre un accompagnement personnalisé », explique Christine Leboucher, directrice de l’établissement.

L’Ehpad bénéficie d’une vue sur l’hippodrome de Maisons-Laffitte et la Seine. « Le projet architectural a été pensé pour que chaque personne âgée ait le sentiment d’être chez elle. Nous avons voulu mettre en valeur le paysage environnant. Une terrasse panoramique accessible surplombe le champ de courses, ce qui permet aux résidents de pouvoir suivre les entraînements équestres quotidiens. Les espaces communs (salons, salles à manger) bénéficient quant à eux d’une double orientation pour avoir un éclairage naturel et une ambiance agréable que valorise la lumière grâce à de larges baies vitrées. Une attention particulière a été apportée à l’aménagement intérieur avec un travail sur le choix des couleurs, des matériaux et de la signalétique, souligne Joanne Vajda, architecte. La plupart des Ehpad réalisés par l’agence sont situés dans les communes à la périphérie de Paris. Cette proximité géographique permet aux familles de venir régulièrement. Celles-ci ne veulent pas avoir l’impression de venir à l’hôpital. Il faut donc inclure des espaces d’accueil et de vie plus intimes pour ces moments avec les familles. La conception d’un patio répond à cette attente. Cela offre la possibilité aux résidents d’être à l’extérieur tout en étant protégés du vent. »

« L’architecture joue un rôle d’apaisement dans l’accueil des résidents tandis que le cadre de vie joue sur le choix d’un établissement par les familles. Proposer un cadre de travail agréable et adapté est également un atout en terme de recrutement », reconnaît Christine Leboucher, directrice de la résidence.

 

Qui fait quoi ? Le maître d’ouvrage est la personne, morale ou physique, publique ou privée, pour le compte de qui sont réalisés des travaux (réaménagement, réhabilitation) ou un projet architectural (construction, extension). Il en est le commanditaire et en supporte le coût financier avec des partenaires financiers ou non. Le maître d’œuvre est choisi par le maître d’ouvrage. C’est la personne, morale ou physique, publique ou privée, chargée de la conception, des études puis du suivi et de la coordination pour le compte de son client. Il est responsable du bon déroulement des travaux et joue un rôle de conseil dans le choix des entreprises qui vont les réaliser. Il a également en charge le suivi des délais et des budgets. Le programmiste (assistant à maîtrise d’ouvrage) accompagne le maître d’œuvre dans les différentes décisions. Indépendant des architectes et des entreprises, il analyse les besoins et les fonctionnalités, la faisabilité du projet ainsi que l’élaboration du programme technique et financier. Il apporte une assistance à la négociation et à la passation des marchés, au suivi financier et à la conduite de l’opération.