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Sept projets pour promouvoir l’activité sportive auprès des seniors

La ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot-Narquin, a dévoilé, le 20 décembre, les résultats de l’appel à projets consacré à « l’organisation d’une offre d’activité physique et sportive adaptée, destinée aux seniors en voie de fragilisation, pour leur permettre de préserver ou de maintenir leur autonomie ».

Lancé le 26 juillet dernier, cet appel à projets a suscité plus d’une centaine de candidatures, s’est félicitée Roselyne Bachelot.
Sept ont retenu l’attention du jury par leur « caractère innovant » qui « correspondait le mieux aux ambitions de la politique menée en faveur des personnes âgées et de la prévention de la dépendance », selon le ministère. Portés par des collectivités, des associations, des mutuelles, des fédérations sportives et des centres sociaux, ces projets prévoient aussi bien des activités physiques par le biais de consoles de jeux et de randonnées pédestres destinées à découvrir les patrimoines régionaux que des activités sportives, culturelles et sociales associant les seniors et les jeunes.


1 060 personnes âgées dépendantes de plus en 2020 qu’en 2007 dans les Hautes-Alpes

Il devrait y avoir 1 060 personnes âgées dépendantes de plus en 2020 qu’en 2007 dans les Hautes-Alpes, soit 3 930 personnes, selon une étude de l’Insee menée en région PACA et publiée en décembre. À cette date, plus de la moitié devraient être âgées de 85 ans ou plus. La proportion de femmes resterait proche des deux tiers. Le taux de dépendance des personnes âgées, lui, demeurerait quasiment stable (8,6 % en 2020). L’Insee explique cette forte augmentation du nombre de personnes dépendantes par le vieillissement des générations issues du baby-boom. Le nombre de personnes âgées va en effet croître de 39 % entre 2007 et 2020 dans les Hautes-Alpes. Avec 31,3 % de personnes âgées de 60 ans ou plus en 2020, ce département sera l’un des plus vieillissants de l’Hexagone. Il est d’ailleurs prévu que le nombre de personnes de 85 ans ou plus augmente fortement (+76 %), leur part atteignant 13,1 % des personnes âgées du département en 2020.


Aide à la dépendance : les hommes joueront un rôle de plus en plus important

Les hommes devraient, à l’avenir, être de plus en plus amenés à jouer un rôle d’aidant auprès des personnes âgées, selon une étude de l’Institut national d’études démographiques (Ined) publiée dans le numéro de novembre de la revue « Population et sociétés ». Les femmes sont, pour l’heure, « plus souvent en position d’aidante » et consacrent en moyenne « environ deux heures de plus par jour » que les hommes à prendre soin d’un conjoint ou d’un proche en état de dépendance. Ces tendances pourraient donc toutefois évoluer.


La CSMF crée un syndicat des médecins coordonnateurs en Ehpad

La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) s’est dotée, le 10 décembre dernier, d’un Syndicat des médecins coordonnateurs (SMC) en Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). La CSMF-SMC Ehpad a pour vocation « de représenter les médecins coordonnateurs en Ehpad afin de contribuer à l’amélioration de leur exercice et de défendre leur rémunération », selon le communiqué de la CSMF. Elle est présidée par le Dr Bernard Oddos, généraliste de 51 ans et ancien responsable de la commission juridique de la Fédération française des associations de médecins coordonnateurs en Ehpad (Ffamco-Ehpad).


Un guide pour prévenir les risques professionnels en Ehpad

Le Syndicat national des maisons de retraite privées (Synerpa) et la Caisse nationale d’Assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) ont uni leurs efforts pour publier, le 13 décembre dernier, un guide de bonnes pratiques destiné à accompagner les Ehpad dans une démarche de prévention des risques professionnels. L’objectif : réduire la fréquence et la gravité des accidents du travail et des maladies professionnelles. Ce guide contient ainsi un ensemble de conseils classés en six thèmes correspondant à des risques ou à des ensembles de risques. Il s’agit des principaux risques professionnels identifiés au sein des Ehpad. Ils sont liés aux manutentions, aux chutes et aux glissades. Il peut aussi s’agir de risques psychosociaux, infectieux, chimiques ou liés à l’entreprise et aux interventions extérieures.
Ce guide est accessible sur le site du Synerpa (www.synerpa.fr) à la rubrique « Prévention des risques professionnels ». Le syndicat et la CNAMTS rappellent que l’indice de fréquence des accidents du travail en Ehpad est près de deux fois supérieur à la moyenne nationale, toutes activités confondues. Les lombalgies et les Troubles musculo-squelettiques (TMS) sont la première cause d’arrêts de travail et d’inaptitude tandis que les chutes de plain-pied et de hauteur constituent la deuxième cause des accidents de travail.


Prix CNSA Lieux de vie collectifs & autonomie : plus que quelques jours pour participer…

Jusqu’au 10 février 2012, les gestionnaires d’établissements médicosociaux, en collaboration avec leurs architectes, peuvent concourir dans le cadre de la sixième édition du Prix CNSA Lieux de vie collectifs & autonomie. Le Prix, organisé par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, est soutenu financièrement par la Fondation Médéric Alzheimer et le Comité national coordination action handicap (CCAH). L’objectif est « d’encourager l’évolution des structures d’accueil pour personnes âgées et personnes handicapées du secteur médicosocial, valoriser des réalisations de qualité pour donner des références aux maîtres d’ouvrage et aux concepteurs et attirer l’attention des étudiants en architecture », explique les organisateurs. Les candidats peuvent se lancer dans l’une des trois catégories suivantes : le Prix de la réalisation médicosociale pour personnes âgées mention spéciale Alzheimer, le Prix de la réalisation médicosociale pour personnes handicapées mention spéciale personnes handicapées vieillissantes et enfin, le Concours d’idées pour la conception d’un lieu de vie collectif pour personnes âgées (ouvert aux étudiants en architecture).


L’Una s’associent à deux groupes mutualistes pour agir contre la perte d’autonomie

La Mutualité Française, l’Union nationale mutualiste Générations mutualistes et l’Union nationale de l’aide, des soins et des services aux domiciles (Una) ont signé, le 15 décembre, une convention-cadre destinée à mener des actions communes en matière de prise en charge de la perte d’autonomie. Conclue pour une durée de trois ans, cette convention vise à encadrer les modalités d’échange d’expertises et d’apports mutuels entre les partenaires.


Un cadre européen de qualité pour les soins aux personnes âgées

La Commission européenne a adopté, le 20 décembre, un cadre de qualité des Services d’intérêt général (SIG) dans l’Union européenne, notamment dans les domaines des soins de santé, des soins aux personnes âgées et de l’assistance aux personnes handicapées. « À un moment où les pouvoirs publics sont confrontés à la nécessité d’un assainissement budgétaire, justifie la Commission, il est essentiel de s’assurer qu’un cadre approprié est en place afin que des services de qualité puissent être fournis de manière aussi efficace et rentable que possible. »


L’Ehpad de Douai mise sur le high-tech

La résidence Marceline-Desbordes-Valmore (Nord), récemment construite et inaugurée le 7 décembre, mise sur les nouvelles technologies, à commencer par le numérique. Pour 14,90 euros par mois, les résidents pourront en effet regarder sur leur écran de télévision des photos envoyées par leurs proches et garder le contact avec eux via une webcam.


ORPEA ouvre sa deuxième résidence de retraite médicalisée à Marseille

Le groupe de maisons de retraite ORPEA a annoncé, le 6 décembre, l’ouverture de la Résidence Saint Luc dans le XIIe arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône), sa deuxième maison de retraite médicalisée dans la Cité phocéenne. La structure dispose de 79 chambres individuelles et de trois chambres doubles, dont 14 lits dédiés à l’accueil des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et de pathologies apparentées.


Une maison de retraite à moins de 60 euros par jour

Le président du Conseil général de l’Essonne, Jérôme Guedj (PS), a posé, le 25 novembre 2011 à Morangis, la première pierre d’une maison de retraite à 59 euros par jour, hors soins médicaux. L’établissement, 100 % public, pourra héberger jusqu’à 97 résidents, permanents ou non, dont 14 au sein d’un Pôle d’activités et de soins adaptés (Pasa). L’objectif est d’accueillir les personnes âgées des classes moyennes, « principales victimes du système actuel », selon Jérôme Guedj, puisqu’elles « ne sont pas assez pauvres pour avoir accès à l’aide sociale et pas assez riches pour se payer des résidences privées ». Le bâtiment, dont la construction coûtera 15 millions d’euros, devrait ouvrir ses portes au premier semestre 2013.

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