Les métiers de la santé et du soin se classent au 3^e rang des secteurs qui attirent le plus les jeunes Européens, derrière le luxe et l’éducation et devant l’humanitaire, l’agriculture, les télécoms et internet. C’est ce qui ressort de l’enquête Ipsos pour la Fondation Clariane sur L’attractivité des métiers de la santé et du soin auprès des jeunes Européens, réalisée dans sept pays auprès de 2 100 jeunes âgés de 16 à 20 ans, du 16 octobre au 13 novembre 2023. Près de la moitié des jeunes interrogés se déclarent intéressés par le secteur de la santé et du soin, qui se retrouve classé au 3^e rang. Ce secteur obtient même la 2^e place en France, comme en Belgique et au Royaume-Uni. Plus précisément, ils sont 17 % à se déclarer « très intéressés » par ces métiers. Leur profil : des filles (57 %), titulaires du bac (55 %), de formation scientifique ou technologique (36%), médicale ou paramédicale (36 %). Ces jeunes ont aussi dans leur entourage, plus souvent que les autres participants de l’enquête, des personnes qui travaillent dans le domaine de la santé et du soin (42 % contre 22 %). Sur l’ensemble des jeunes interrogés, les métiers qu’ils envisageraient le plus volontiers (à plus de 60 %) sont ceux en lien avec la santé mentale (psychologue, psychothérapeute, etc.), les professions paramédicales (sage-femme, kinésithérapeute, diététicien, orthophoniste, etc.) et le métier de médecin (médecin généraliste, médecin spécialiste, chirurgien, etc.). En revanche, les métiers d’aide-soignant et d’infirmier attirent moins (45 et 49 %). La plupart les considèrent comme des métiers utiles (84 %), dont on peut être fier (77 %) et accessibles (72 %). Mais ils sont moins nombreux à estimer qu’ils permettent de bénéficier d’un bon équilibre vie privée / vie professionnelle (46 %), que la rémunération est correcte (42 %) et qu’il existe une réelle souplesse dans ses horaires de travail (38 %). Consulter l’ensemble des résultats de l’enquête