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Un nouveau baromètre des tensions de recrutement du secteur sanitaire et social privé non lucratif Au quotidien

Les difficultés de recrutement des métiers du secteur sanitaire, social et médico-social s’aggravent. C’est ce que révèle le second « baromètre des tensions de recrutement » publié par la FEHAP et Nexem, deux organisations représentatives des employeurs associatifs de ce secteur.

Cette seconde édition du « baromètre des tensions de recrutement » permet d’évaluer l’évolution de la situation deux ans après le premier baromètre. Ainsi, le nombre de postes vacants, estimé à 30 000 en 2021, atteint 35 000 en 2023.

Les répondants de tous les secteurs constatent une aggravation des difficultés de recrutement, mais c’est dans celui des « personnes âgées » qu’ils sont les plus nombreux (92 % des répondants). Dans ce secteur, le personnel médical et les aides-soignants manquent particulièrement.

Un nouveau facteur d’aggravation des difficultés de recrutement apparaît par rapport à l’édition 2021 : la difficulté pour les candidats de se loger à proximité des structures, alors que c’est un facteur essentiel pour certains postes impliquant des horaires atypiques.

Outre une augmentation des difficultés de recrutement, on note une accélération des départs, et plus particulièrement des démissions. Parmi les raisons de ces démissions, le différentiel de rémunération lié aux revalorisations Ségur est moins souvent évoqué en 2023 qu’en 2021. Au contraire, l’épuisement professionnel et le changement d’orientation professionnelle sont plus souvent mentionnés.

Face au manque de personnel, les structures se réorganisent, majoritairement en ayant recours aux heures supplémentaires (70 %), en fermant des lits ou des places (30 %), en réduisant leur file active (29 %) ou en gelant des places (26 %).

Les structures ont aussi été amenées à prendre des mesures impactant la qualité de la prise en charge et l’accompagnement, par exemple en réduisant les sorties pour les résidents ou en renonçant à certaines prestations.

Enfin, les structures ont travaillé sur leur attractivité en développant leur marque employeur. Elles ont également recruté des personnels non diplômés à l’aide d’une politique de formation soutenue et ont eu recours plus fréquemment à l’alternance.

Consulter le « baromètre des tensions de recrutement »

 

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