A la une

Et si le nombre de malades Alzheimer diminuait ? L'actualité de la semaine

Selon une étude britannique menée par l’équipe du Dr Carol Brayne de l’Institut de santé publique de Cambridge et publiée le 23 juillet dans la revue médicale The Lancet, le pourcentage des personnes de 65 ans et plus atteintes de la maladie d’Alzheimer en Grande-Bretagne aurait baissé de près de 25 % en l’espace de vingt ans, passant de 8,3 à 6,5 %. Une régression qui dénote à l’heure où les prévisions en la matière sont à la hausse contraignant les pouvoirs publics à mettre en place, comme c’est le cas en France, une politique spécifique  prise en charge des âgés et à concocter des lois sur l’Autonomie.

Pour les chercheurs britanniques, cette amélioration s’expliquerait par une meilleure prévention et un traitement plus précoce des maladies cardiovasculaires, l’un des facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer, ainsi que par une amélioration du niveau d’éducation au cours des vingt dernières années.

Par ailleurs, la maladie pourrait également être combattue en retardant l’âge de la retraite, selon une enquête réalisée par l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), dont les résultats préliminaires ont été présentés récemment à Boston lors de la conférence internationale de l’Association Alzheimer. Chaque année supplémentaire travaillée après de 60 ans réduirait ainsi d’environ 3 % le risque d’être atteint de la maladie d’Alzheimer. « L’hypothèse la plus souvent évoquée est que les stimulations contribueraient à préserver la réserve cognitive et à retarder ainsi les conséquences cliniques d’anomalies cérébrales », assure Carole Dufouil qui a dirigé l’enquête

Outre la stimulation cognitive, l’activité professionnelle permet de maintenir un réseau social, un facteur également associé, par certaines études, à « un risque de démence diminué », précise Carole Dufouil. 

Laisser un commentaire