EHPAD MAGAZINE pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), Prise en charge médicale, restauration, animation, architecture télécharger guide magazine nutrition pdf
Pour le confort de nos résidents, découvrez les meilleures couches adaptées aux personnes âgées :
Le meilleur déchet est… celui que l’on ne produit pas. Exemple avec la démarche initiée par l’Ehpad Les Jardins de Castel à Chateaugiron (35).
« Nous faisions déjà du tri mais j’avais le sentiment que la démarche n’était pas appliquée à son maximum pour les activités de soin. Dorénavant, il existe plusieurs bacs de tri dans les bureaux et dans les services », explique Michel Barbe, directeur des Jardins de Castel à Chateaugiron. L’établissement a inclus les démarches de tri au cœur du projet d’établissement tout en se dotant d’une charte du professionnel écoresponsable. Cette dernière rappelle les bonnes pratiques pour éviter le gaspillage d’eau et d’électricité, privilégier les modes de transport doux ou encore, effectuer des soins en pensant au respect de l’environnement.
Pour éviter de produire des déchets, la charte contient notamment les conseils suivants : « J’évite d’utiliser de la vaisselle jetable. Je bois de l’eau du robinet ou de la fontaine plutôt que de l’eau en bouteille. J’imprime ce qui est indispensable et pas plus. Je me sers du verso de mes anciens documents comme brouillons…. ».
En 2011, la directrice de l’Ehpad Saint-Camille (70 lits) à Verquin (62) a failli s’étrangler : pour l’enlèvement des ordures de l’établissement, la communauté de communes de Béthune lui réclamait 27 000 euros ! Deux ans plus tard, la démarche mise en place par Véronique Yvart a réduit la note par cinq.
Réduire et trier ses déchets pour les recycler peut être rentable pour un Ehpad. Cela requiert toutefois un minimum de formation, d’organisation et de planification. Cela suppose aussi, de manière générale, une bonne connaissance de ses déchets et une détermination affichée du directeur de l’établissement à s’engager dans une politique de bonne gestion des ordures. De fait, une telle démarche ne s’improvise pas et implique un investissement en terme de temps pour trouver les solutions et les soutiens extérieurs adéquats, si possible locaux.
Mettre en place une politique optimale de gestion des déchets au sein d’un Ehpad, c’est respecter la réglementation en matière de déchets, s’engager dans une démarche écologique et citoyenne mais aussi éviter la contamination des patients, du personnel, de l’environnement… C’est aussi maîtriser les coûts liés au gaspillage et à l’élimination des déchets.
Les Personnes âgées en risque de perte d’autonomie (Paerpa) vont être les premières à essuyer les plâtres de la médecine de parcours. Cette nouvelle forme de prise en charge coordonnée est en effet déjà à l’essai. Visite guidée de cette préfiguration d’un parcours de soins « idéal », appelé à être la référence de demain.
Le diagnostic est établi depuis longtemps maintenant : la santé et l’autonomie des personnes âgées, souvent isolées et atteintes de polypathologies, peuvent se dégrader malgré l’intervention de professionnels de plus en plus spécialisés. En cause : leur coordination insuffisante. Une situation paradoxale mais évitable grâce aux parcours de soins. « Il s’agit, précise Dominique Libault, Président du comité national de pilotage sur le parcours de santé des Personnes âgées en risque de perte d’autonomie (Paerpa), de permettre aux personnes âgées de trouver la bonne prise en charge, au bon moment et le bon accompagnement par le bon professionnel disposant de la bonne information. » Un objectif largement partagé mais dont la mise en œuvre reste délicate en raison du fonctionnement en silo, c’est-à-dire en parallèle, des différents intervenants des mondes sanitaire, médico-social et social.
Vêtements, éponges, serviettes, tapis de bain, serpillières, torchons, draps… En Ehpad, l’entretien du linge joue un rôle primordial en matière de confort et de protection contre les risques microbiologiques, pour les résidents comme pour les professionnels. Des solutions existent pour optimiser le circuit du linge.
« Une lingerie de qualité participe à l’humanisation de l’établissement. » C’est ce que rappelle l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (Anesm) dans ses recommandations sur la qualité de vie en Ehpad. Ce document ajoute que l’entretien du linge de chaque résident « permet de préserver sa personnalité » et son « estime de soi ». Il participe en outre, comme le précise Sylvie Henry, responsable Qualité et Gestion des risques au sein d’un Groupement de coopération sociale ou médico-sociale (GCSMS) girondin composé de dix Ehpad publics, « du principe de bientraitance des résidents » et de l’objectif de lutte contre le risque infectieux en établissement médico-social (voir encadré).
Nouveaux sets de soins de plaies, nouveaux appareils de Thérapie par pression négative (TPN)… : la 18e Conférence nationale des plaies et cicatrisations qui s’est tenue à Paris en janvier dernier a permis de faire le point sur les avancées significatives en matière de prise en charge des plaies. L’occasion d’une mise à jour dans un domaine d’expertise typiquement infirmier et éminemment d’actualité en Ehpad.
« Chaque année, l’offre évolue pour tenter d’améliorer le traitement des plaies du point de vue de l’efficacité, du confort, de la prévention des complications ou encore de la gestion des risques », a rappelé Isabelle Fromantin, infirmière au sein de l’Institut Curie (Paris) et Docteur en Science et Ingénierie lors de la séance inaugurale de la Conférence nationale des plaies et cicatrisations organisée à Paris du 19 au 21 janvier et consacrée aux nouveautés 2014. Et de préciser que « certains produits relèvent de l’innovation tandis que d’autres sont déclinés à partir de technologies déjà existantes ».
Ascenseurs, systèmes de sécurité incendie, groupes électrogènes, portes électriques, chauffage : la maintenance au sein d’un Ehpad est un domaine très réglementé pour lequel les directeurs d’Ehpad ont intérêt à déléguer leurs obligations. Cela leur permet de ne pas à avoir à assurer une veille réglementaire complexe mais aussi de ne pas mettre en jeu leur responsabilité pénale.
En tant qu’Établissement recevant du public (ERP), les Ehpad doivent répondre à des obligations légales et normatives dans le domaine de la maintenance. « Les directeurs d’Ehpad sont soumis à des contrôles obligatoires et réguliers afin de s’assurer qu’ils veillent correctement au respect des réglementations », explique Jean-Marc Brière, responsable des marchés techniques chez Helpevia. Ils peuvent être « contrôlés à tout moment par les instances administratives, les commissions de sécurité, les Mairies, les Agences régionales de santé (ARS) ou encore les Conseils généraux », rappelle Nicolas Videlaine, Directeur maintenance chez Snef Maintenance. Cette obligation a bien entendu pour finalité la sécurité des résidents des Ehpad. Et si des anomalies sont constatées, cela peut entraîner une mise en demeure, voire, dans les cas extrêmes, la fermeture de l’établissement tandis que la responsabilité pénale du directeur peut être engagée.
Le Collectif inter-associatif sur la santé (Ciss) a publié, le 20 mars, son baromètre 2014 sur le droit des malades. Celui-ci révèle notamment que les droits…
« Le solde du régime général de la sécurité sociale s’est établi à -12,5 milliards d’euros en 2013, en diminution de 800 millions d’euros par rapport au…