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EHPAD hors les murs : l’étude de la Caisse des Dépôts Non classé

Entre l’EHPAD et le maintien à domicile classiques, il y a l’« EHPAD hors les murs ». C’est pour en savoir plus sur ce concept et son avenir que la Caisse des Dépôts a souhaité y consacrer une étude. Elle a confié cette mission au cabinet ALOGIA : vérifier l’existence de ce type d’expérimentation en France et s’interroger sur leur généralisation et leur amélioration. L’étude, intitulée « Maintien à domicile : vers des plateformes numériques de services », vient de paraître.

L’expression d’ « EHPAD hors les murs » peut être employée pour désigner des réalités différentes, parmi lesquelles le développement de plateformes de services (dont les EHPAD seraient parties prenantes) favorisant le maintien à domicile. C’est à cette notion que l’étude de la Caisse des Dépôts s’intéresse. En effet, elle recense, décrit et analyse treize initiatives locales en cours « répondant aux critères de définition d’une offre de services renforcés en faveur du maintien à domicile des personnes âgées en perte d’autonomie ». Trois constantes caractérisent ces initiatives :

  • une nette prédominance des EHPAD parmi les porteurs d’actions recensés (ce qui justifie l’expression d’EHPAD hors les murs) ;
  • une « montée en puissance progressive des départements dans l’impulsion sur leurs territoires de projets innovants » ;
  • une faible visibilité du secteur du domicile (Saad, Spasad, et Ssiad) dans les démarches innovantes de type bouquets de services ou plateformes de services, sauf lorsque ces acteurs sont adossés à un EHPAD.

L’étude met en évidence le rôle important du numérique. Celui-ci permet à la fois :

  • un accès simplifié à l’information pour les usagers ;
  • un accompagnement à distance du parcours de soin et de vie ;
  • le suivi et la gestion des situations à risque et d’urgence ;
  • un partage de l’information et une coordination entre services et professionnels.

Pour toutes ces initiatives, le plus grand obstacle est lié à leur financement. Elles sont toutefois représentatives de l’évolution vers laquelle doivent désormais tendre les politiques de prévention de la perte d’autonomie et de prise en charge de la dépendance.

Consulter l’étude

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